Ouvrir un commerce de bouche

Vous aimeriez devenir artisan et ouvrir un commerce de bouche, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Boulangerie, chocolaterie, boucherie-charcuterie, pâtisserie, poissonnerie… ces établissements recevant du public doivent respecter des normes sanitaires d’hygiène, de sécurité et doivent pouvoir accueillir des personnes à mobilité réduite. Alors pour vous lancer dans cette belle aventure entrepreneuriale, découvrez tous nos conseils pour être prêt à ouvrir un commerce de bouche. Au programme : diplôme, étude de marché, réglementations, normes, et statut juridique.

Qu’est-ce qu’un commerce de bouche ?

Un commerce de bouche, aussi appelé métier de bouche, désigne toutes les activités liées à la production, la transformation, la distribution et la vente de produits alimentaires. Cette vaste catégorie inclut une diversité d'établissements comme les boulangeries-pâtisseries, les boucheries, les poissonneries, les restaurateurs et traiteurs, les chocolateries, les food trucks (ou autre commerce alimentaire non sédentaire), entre autres. 

Ces commerces sont reconnus pour leur savoir-faire artisanal spécifique, leur capacité à travailler des produits bruts et souvent leur proximité avec le client. Les métiers de bouche jouent un rôle essentiel dans notre quotidien et notre patrimoine culinaire, répondant à des besoins fondamentaux tout en apportant du plaisir et de la convivialité. Dans un contexte de consommation plus consciente et locale, ces commerces sont au cœur des enjeux sociétaux et environnementaux. Ils proposent des produits de qualité, généralement bien meilleurs qu’en grande distribution.

Pourquoi ouvrir un commerce de bouche ?

Le secteur du commerce de bouche offre de nombreuses opportunités de création ou reprise d’entreprise en raison de la demande constante et inébranlable des consommateurs pour des produits alimentaires de qualité. Chaque jour, les gens ont besoin de se nourrir et recherchent des expériences culinaires diverses et enrichissantes. En ouvrant un commerce de bouche, vous répondez à ce besoin indispensable tout en ayant l'opportunité d'exprimer votre passion pour la nourriture et le service.

En outre, le secteur alimentaire est incroyablement diversifié, offrant une variété d'options pour les entrepreneurs. Que vous envisagiez d'ouvrir une boulangerie artisanale, un restaurant gastronomique, un food truck branché ou un traiteur de niche, il y a de la place pour une multitude de concepts dans ce secteur.

Quels sont les prérequis à l’ouverture d’un commerce de bouche ?

Quel diplôme est nécessaire pour ouvrir un commerce de bouche ?

Pour ouvrir un commerce de bouche et devenir artisan-commerçant, il est obligatoire d’avoir un diplôme spécifique : un certificat d’aptitude professionnelle (CAP), un brevet d’études professionnelles (BEP) ou de pouvoir justifier de plusieurs années d’expérience dans le métier. C’est notamment le cas pour ouvrir une boucherie-charcuterie, une poissonnerie, une boulangerie-pâtisserie… Que faire si vous ne possédez pas le diplôme requis ? Une autre solution existe. Vous pouvez vous lancer dans votre projet si vous pouvez justifier de 3 ans d’expérience au sein d’un commerce de bouche similaire.

Quelles sont les principales formations nécessaires pour exploiter un commerce de bouche ?

L’ouverture d’un commerce de proximité implique le respect de certaines normes pour la vente de produits frais. En tant qu’artisan, vous devez suivre une formation ou détenir un permis spécifique selon votre activité de commerçant : 

• formation à l’hygiène : pour les restaurateurs, fast-foods, salons de thé, bars, traiteurs, et vendeurs de produits préparés sur les marchés ou en kiosque… ;
• permis d’exploitation pour les débits de boissons : une formation supplémentaire obligatoire pour les restaurateurs qui servent de l’alcool et les commerces qui vendent de l’alcool.

Comment faire son étude de marché pour un commerce de bouche ?

Analyser les tendances des commerces de bouche

Faire de la veille sur les tendances du commerce de bouche est une tâche essentielle pour tout entrepreneur qui souhaite ouvrir un commerce, qu’il s’agisse de vendre des pâtisseries, du chocolat, de l’épicerie fine, du fromage… Voici quelques méthodes efficaces :

• Surveiller les plateformes en ligne et les médias sociaux pour repérer les tendances émergentes.
• Participer à des salons et des événements culinaires pour découvrir de nouvelles idées et techniques.
• S'abonner à des revues professionnelles et à des bulletins d'information pour rester informé.
• Observer la concurrence pour comprendre leurs stratégies.
• Réaliser des études de marché pour comprendre les attentes des consommateurs.

Analyse de l’environnement concurrentiel

L’analyse concurrentielle est une étape indispensable avant d’ouvrir un commerce de bouche. Il s’agit en fait d’une étude de marché : vous devez réunir un maximum d’informations sur votre secteur et sur vos concurrents. Votre analyse porte sur la clientèle, les besoins de la population, les offres de produits déjà présentes, les tarifs pratiqués… 

L’objectif est de comprendre ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien pour établir votre stratégie.

Bien prendre en compte les normes d’hygiène et de sécurité qui concernent votre commerce de bouche

Un commerce de bouche est soumis à la même réglementation que les établissements recevant du public (ERP). Vous devez donc respecter les mêmes normes : normes de sécurité, normes sanitaires et règles d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. 

Les normes de sécurité comprennent : 

• l’installation d’un dispositif d’alarme ;
• la présence d’un plan d’évacuation ;
• un système de sécurité incendie ;
• la définition d’horaires d’ouverture…

Le commerce de bouche est également soumis aux normes sanitaires : 

• revêtement de sol résistant, non poreux et antidérapant ;
• murs et plafonds étanches et imputrescibles ;
• surfaces de cuisine lavables et non toxiques ;
• local à déchets séparés ;
• évacuation des eaux usées… 

Enfin, du côté de la réglementation d’accessibilité des personnes à mobilité réduite, depuis la loi handicap de 2005, vous devez prévoir : 

• une place de stationnement réservée aux handicapés si vous avez plus de 50 places offertes ;
• une rampe d’accès à l’établissement ;
• l’accès à tous les rayons et produits ;
• du mobilier adapté ;
• l’accès aux étages (si vous en avez) ;
• des WC adaptés aux fauteuils roulants.

Comment choisir l’emplacement idéal pour votre commerce de bouche ?

Choisir un local bien situé pour votre commerce de bouche

Découvrez quelques critères simples pour bien choisir le local pour votre commerce de bouche :

• Identifier le public cible de votre commerce de bouche et déterminer où vit cette population.
• Prendre en compte la concurrence aux alentours : vérifier s’il existe déjà un ou plusieurs commerces similaires dans un rayon donné autour de votre futur local.
• La visibilité et l'accessibilité : choisir un local avec une rue passante, un parking proche ou encore un arrêt de bus à proximité peut être un atout.
• Considérer la démographie de la zone : qui sont les résidents, les travailleurs et les visiteurs du quartier ?
• Étudier le trafic piéton et routier : un fort passage peut garantir une bonne visibilité et attirer les futurs clients.
• Évaluer l'attractivité du quartier : présence de commerces, de services, d'écoles, de lieux touristiques, etc.

Choisir un local en bon état ou bien planifier ses travaux de réhabilitation

Lors de l’acquisition du local pour l’installation de votre futur commerce de bouche, vous devez vérifier s’il est nécessaire de faire des travaux de réhabilitation. Contrôlez les éléments suivants pour vous assurer d’avoir le budget correspondant pour votre projet :

• Évaluer l'état du local : installation électrique, plomberie, isolation, etc. Des travaux importants peuvent engendrer des coûts et des délais supplémentaires.
• Vérifier la conformité du local avec les normes sanitaires et de sécurité obligatoires pour l’ouverture de votre commerce de bouche.
• Estimer le budget nécessaire pour les travaux de rénovation et d'aménagement, et envisager l'obtention d'un potentiel emprunt bancaire (ou autre financement).

Comment aménager son commerce de bouche ?

La mise en conformité d’un commerce de bouche vis-à-vis de l’hygiène

La rénovation de votre local alimentaire se fait simplement et rapidement avec les solutions Nelinkia ! Pour une mise en conformité simple et rapide de votre commerce de bouche, les plaques murales sont une solution efficace. Elles habillent rapidement tous types de murs, qu’ils soient réguliers ou irréguliers.

Les revêtements en PVC Nelinkia sont des matériaux d’habillage professionnels, conformes aux exigences des normes et réglementations d'hygiène pour un établissement recevant du public. Ils s’adaptent à tous types de local : petits commerces ou grandes industries, pour la mise en conformité d’une chambre froide ou d’une cuisine… De plus, ils sont faciles à manipuler et à installer : un véritable gain de temps !

Les revêtements Nelinkia répondent également aux exigences des compagnies d’assurance pour la mise en conformité des locaux, notamment grâce à leur qualité de résistance au feu.

Bien choisir le matériel professionnel de son commerce de bouche

L'efficacité et la longévité de votre entreprise dépendent en grande partie des outils que vous utilisez. Il est donc important d'investir dans du matériel de qualité, fiable et adapté à votre type de commerce. Pour un restaurant, cela peut inclure des fourneaux, des réfrigérateurs, des congélateurs, des plans de travail et des ustensiles de cuisine de qualité professionnelle. Pour une boulangerie par exemple, un four adapté, une façonneuse à pain et une chambre de fermentation se présentent comme des indispensables. Gardez à l'esprit l'ergonomie de votre espace de travail, l'efficacité énergétique du matériel et la facilité de nettoyage.

Quel statut juridique pour son commerce de bouche ?

Le choix du statut juridique de votre commerce de bouche dépend de plusieurs paramètres : 

• type d’activité ;
• création seul ou avec un associé ;
• protection de votre patrimoine ;
• régime d’imposition ;
• régime social ;
• mode de financement.

Par exemple, si vous proposez des services de traiteur à domicile, la micro-entreprise est le statut privilégié des auto-entrepreneurs traiteurs. En revanche, pour l’ouverture d’un commerce de bouche indépendant de type boulangerie qui exige la location ou l’achat d’un local, ainsi que de nombreux équipements, ce statut n’est pas recommandé. La création d’une entreprise individuelle (EI) ou d'une société est plus avantageuse financièrement. 

La dernière étape pour ouvrir votre commerce de bouche : la déclaration à la DDPP. Vous disposez d’un délai de 1 mois suivant la date d’ouverture pour réaliser cette démarche obligatoire !